Traverse Vidéo

Traversevideo 2006

Ensuite, loin encore de s’apitoyer devant les horreurs et exactions de l’homme à l’homme, et de (se) persuader que cela suffit à être en bonne conscience, ses films imposent pleinement un regard « libre et sauvage » qui se défasse de toute fascination. Devant la barbarie en mouvement, elle impose que l’on s’interroge sur « comment on regarde la violence », que l’on s’effraie que certains se plaisent à cet engluement de l’horreur. Devant l’habitude de l‘homme d’entendre sans les écouter les informations concernant le quotidien, survivant de rien, elle oblige à y revenir par le travail du film, sans oublier que c’est de film dont il s’agit, sans la naïveté de penser qu’une image serait le calque du monde.

Cinéastes 6 – Voyage musical et plastique au coeur des êtres par Vivien Villani

Cineastes

Le cinéma de Johanna Vaude est traversé par un style extrêmement personnel qui se dégage rapidement de ses influences, et irrigue toute son œuvre de façon très cohérente, quelque soit le support utilisé. En même temps, chacune de ses œuvre a une originalité et une identité propre. […]

Jeune dure et pure – « Notre intimité collective » par Agathe Dreyfus

Jeunedurecf

Johanna Vaude s'est d'abord exprimée par la bande dessinée et le dessin, exploration du cadre et du mouvement. La peinture et l'utilisation de la couleur ne sont venus que […]