ÉDITO
Et si la plus grande des qualités pour défendre l’expérimental était la persévérance…
voire l’entêtement si l’on glisse vers les mots en jeu que Traverse Vidéo aime poursuivre : avoir en tête / dans la pensée mais aussi avoir en premier, toujours.
Par son projet renouvelé de découvrir et de faire découvrir, de prouver que l’expérimental est et son désir de le partager, Traverse Vidéo vit de cet entêtement amoureux.
D’une après-midi lancée en 1997, avec, déjà, en vidéoconférence avec Stockholm, un installationniste, Magnus Wallin, qui trois mois après, était programmé à la Biennale de Venise
–
Traverse Vidéo
compte désormais des œuvres nombreuses venant de pays nombreux
…
L’expérimental n’est pourtant pas rentré dans les clous, il le ferait qu’il se perdrait lui-même.
Loin du désir d’allonger la littérature et de multiplier les ratures sur les vingt ans d’une vie, jugé le plus bel âge ou le pire, la perte de l’innocence ou le gain de la maturité, le modèle déjà arrêté ou le moment de la pensée utopique…
Traverse Vidéo préfère répondre en retrouvant des œuvres parmi celles programmées tout au long de ses 19 ans, les confrontant à des propositions nouvelles concernant les interrogations qui l’ont bâtie avec toujours l’esprit expérimental.
Ainsi venir à Traverse Vidéo prend la figure du jeu de piste… jeu dédoublé, lui-même en abyme, dont chacun peut dessiner son parcours.
Qu’il adopte celui du calendrier pour, d’une œuvre à l’autre, revivre l’histoire.
Qu’il préfère saisir que ce qui meut Traverse Vidéo tend des échos d’un art à un autre.
Qu’il recherche les programmations où s’affiche sans ambiguïté l’amour porté au montage et à ces formes spécifiques de l’expérimental…
Que tous viennent saisir combien il est vrai que l’humain reste son fondement, la voix qui se glisse ou qui hurle en poésie, le corps qui frémit ou se tord, l’image qui ressemble ou défigure, le sens qui se fait en sensation, les sensations qui font sens.
De l’Espace Croix Baragnon au Musée des Augustins, de la Chapelle des Carmélites aux Abattoirs…
Traverse Vidéo a toujours programmé films expérimentaux et art vidéo en une rencontre que certains accusaient de contre-nature, la 20ème édition prouve combien elle avait raison de croire en la force de ces formes.
Simone Dompeyre
Directrice Artistique de
Traverse Vidéo
Traverse Video projection au Gaumont Wilson : Le regard de Yusef Sayed – Large Angle
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Projection au Gaumont Wilson Traverse Video Gaumont Wilson Il y a 37 mots contenus dans le corps du texte. Ceci est beaucoup trop faible et devrait être augmenté.
Notes et pensées sur une soirée à Traverse Vidéo
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Notes et pensées soirée Traverse Vidéo par Johanna Vaude à l’occasion de l’édition du Catalogue 2012, p35 et 36
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Traverse Video projection au Gaumont Wilson : Le regard de Yusef Sayed – Large Angle
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Projection au Gaumont Wilson Traverse Video Gaumont Wilson Il y a 37 mots contenus dans le corps du texte. Ceci est beaucoup trop faible et devrait être augmenté.
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Le festival Traverse Vidéo programme « I turn home » et un autre « film surprise » de Johanna Vaude à l’occasion d’une carte blanche au Musée des abattoirs dans le cadre du Festival séquence Court-métrage. Dimanche 25 Novembre, 15 h, entrée libre, Toulouse. Voir le programme…
The Traverse Video Film Festival will screen « I turn home » and an other secret film directed by Johanna Vaude during a carte blanche in the Musée des abattoirs in Toulouse (France). Sunday, November 25, free entrance. Consult the full program…
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Notes et pensées soirée Traverse Vidéo par Johanna Vaude à l’occasion de l’édition du Catalogue 2012, p35 et 36
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« Johanna Vaude » par Simone Dompeyre à l’occasion de la séance à la Cinémathèque Française de Toulouse
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« Johanna Vaude » par Simone Dompeyre in « Catalogue Traverse Vidéo », Toulouse, 2006, p 90- 92
« Johanna Vaude » par Simone Dompere
Catalogue Traverse Video : « L’etat du monde »
Catalogue du festival Traverse Video 2006 : « L’etat du monde »
« Soirée spéciale – Cinémathèque de Toulouse »
« Johanna Vaude part, en 2002, d’un film japonais pour faire de la peinture en mouvement, et en 2005, reprend des images bien plus antérieures avec l’homme de Léonard de Vinci ou des Ecorchés de Vésale y reconnaissant la même préoccupation du corps et du chiffre. Cependant le footage de Samouraï n’y reste que trace recadrée et remouvementée, dans le rejet d’un espace de description ou d’appel à la reconnaissance… S’il reprend le combat japonais, loin de glorifier la geste brutale, il en retient la gestuelle parce qu’elle est des plus précises comme modèle du geste artistique, et se clôt sur l’image de fleur de lotus après diverses fois, le visage d’un enfant occupant le champ, impassible, loin de toute exaltation.
Ensuite, loin encore de s’apitoyer devant les horreurs et exactions de l’homme à l’homme, et de (se) persuader que cela suffit à être en bonne conscience, ses films imposent pleinement un regard « libre et sauvage » qui se défasse de toute fascination. Devant la barbarie en mouvement, elle impose que l’on s’interroge sur « comment on regarde la violence », que l’on s’effraie que certains se plaisent à cet engluement de l’horreur. Devant l’habitude de l‘homme d’entendre sans les écouter les informations concernant le quotidien, survivant de rien, elle oblige à y revenir par le travail du film, sans oublier que c’est de film dont il s’agit, sans la naïveté de penser qu’une image serait le calque du monde.
Et sachant le risque d’être taxée d’idéaliste, Johanna Vaude reprend la métaphore de l’envol et se garde bien de faire chuter Icare dont le visage final garde le sourire.
Ce regard autre, qui provoquant un cinéma autre, ne refuse pas les pratiques numériques si elles offrent d’autres champs d’expérimentation ainsi celle qui ouvre le plaisir de mêler à la peinture sur pellicule, les surimpressions de la vidéo.
Ce regard plus que rapide censé, selon la cinéaste être à l’image de ce notre regard devient, qui capte ainsi le monde au quotidien.
Le monde du film est rapide comme le regard sur le monde le devient.
Echo du Ciné œil vertovien qui montait des films disant le monde tel que le film le produisait, qui avec L’Homme à la caméra réunissait en leitmotiv l’œil et l’objectif, parce qu’il rendait indissociables le monde tel qu’il est, le monde tel qu’il est sur la pellicule, le monde tel qu’il est sur l’écran, Johanna Vaude mêle aussi les temps puisque la reprise d’images passées, les prises de vue de son actualité et la vitesse en flashforward décrit le regard tel qu’elle dit qu’il sera, rapide et en couleurs. »
Simone Dompere.
« Johanna Vaude » par Simone Dompere in « L’état du monde », Toulouse, 2006, p 90- 92.